S’ouvrir : une introduction aux pratiques et aux cadres anti-oppression (1re partie)
Date et heure : 13 janvier 2022, de 12 h à 13 h 30 (HE)
Lieu : Zoom
Regardez l’enregistrement de cette séance sur YouTube
Conférenciers
Ed Connors, Ph. D. (psychologie clinique)
Stephanie Nixon, B. A., B. Sc. S., M. Sc., Ph. D.
Coanimatrices
Maria Judd, vice-présidente Initiatives stratégiques et engagement, Excellence en santé Canada
Denise McCuaig, Aînée et formatrice métisse
Cette séance (partie 1 sur 2) présente aux participants le Modèle de la médaille et d’autres approches anti-oppressives. Ces outils nous aident à mieux comprendre les effets des avantages et des désavantages non mérités dans différents contextes. Les participants réfléchiront à leurs liens avec différents systèmes d’oppression et aux moyens de favoriser l’équité et l’inclusion dans leurs projets de participation du patient et dans le système de santé.
Pour vivre une expérience d’apprentissage enrichissante, les participants seront invités à réaliser des activités de préparation avant chaque séance (visionnement de courtes vidéos, réflexion personnelle). L’information leur sera envoyée à l’avance par courriel.
La séance se déroule en anglais avec service d’interprétation simultanée en français. L’interprétation en ASL ou en LSQ sera offerte sur demande.
Informez-vous sur la série virtuelle Équité, diversité et inclusion.
Regardez l’enregistrement de cette séance sur YouTube.
Excellence en santé Canada tient à remercier Ed Connors, Ph. D. (Mohawk) d’avoir prononcé une prière d’action de grâce dans le cadre de la série d’apprentissage S’ouvrir : une introduction aux pratiques et aux cadres anti-oppression (1re partie). Excellence en santé Canada reconnaît que les savoirs traditionnels et autochtones sont différents du savoir occidental. Le terme « savoirs traditionnels » regroupe les systèmes de connaissances, les savoir-faire, les créations, les innovations, les habiletés, les us et coutumes, les récits et les autres expressions culturelles qui sont généralement considérés comme appartenant aux Premières Nations, aux Inuits, aux Métis ou à leurs membres (les « détenteurs de savoir traditionnel ») et qui ont été créés par les ancêtres d’un de ces peuples et maintenus et transmis de génération en génération par leurs descendants.
Afin d’honorer et de respecter les savoirs traditionnels, demandez la permission avant de partager ce savoir avec d’autres personnes. Veuillez écrire à Ed Connors (econnors0507@gmail.com) si vous souhaitez en apprendre plus sur cette version de la prière d’action de grâce/prière de remerciement afin de la partager avec d’autres. Nous vous prions de ne pas diffuser ce savoir sans en avoir obtenu l’autorisation au préalable.
Présentation des conférenciers
Ed Connors est d’ascendance mohawk (du territoire mohawk de Kahnawake) et irlandaise. Depuis 1982, ce psychologue travaille avec des communautés des Premières Nations au Canada dans des centres urbains et d’autres, ruraux. Il a entre autres été directeur clinique d’un centre de santé mentale pour enfants à Regina et directeur de Sacred Circle, un programme de prévention du suicide au service des communautés des Premières Nations du nord-ouest de l’Ontario. Plus récemment, il a contribué à l’élaboration de projets autochtones de promotion de la vie, dont Porteurs de plumes : leadership pour la promotion de la vie. Durant la mise sur pied de ce projet, il a travaillé avec des Aînés et s’est initié aux approches traditionnelles de guérison des Premières Nations. Aujourd’hui, sa pratique intègre les savoirs traditionnels et sa formation de psychologue. Ed Connors offre des services de consultation et de formation communautaire pour aider les Premières Nations à créer des programmes de justice réparatrice.
Stephanie Nixon est professeure titulaire au département de physiothérapie de l’École de santé publique Dalla Lana à l’Université de Toronto. Elle a obtenu un doctorat en santé publique de cette même université en 2006 et un postdoctorat de l’Université du KwaZulu-Natal (Afrique du Sud) en 2008. Cette femme blanche, colonisatrice, hétérosexuelle, cisgenre, physiquement apte et appartenant à la classe moyenne cherche à comprendre l’incidence profonde du privilège. Elle a élaboré le Modèle de la médaille, de privilège et de l’alliance critique pour expliquer les fondements de la lutte contre l’oppression et le racisme aux personnes en position d’avantage non mérité. Elle a donné des ateliers sur ce modèle à plus de 100 groupes, dont des universités, des hôpitaux, des organismes communautaires et des associations professionnelles au Canada et à l’étranger.